1. But
L'abattage illégal est un problème très important pour la promotion de la protection de l'environnement à l'échelle mondiale et l'exploitation forestière durable. Le Japon a jusqu'ici suivi une politique de "non utilisation des produits à base de bois abattu illégalement". Concrètement, il promeut, en tant que mesures contre l'abattage illégal, la collaboration bilatérale, interrégionale et multinationale, développe des techniques pour l'identification du bois d'arbres abattus illégalement, et soutient les engagements du secteur privé.
Au Sommet G8 de Gleneagles, Royaume-Uni, en juillet 2005, les conclusions des discussions entre les Ministres de l'Environnement et du Développement des G8, qui se sont mis d'accord sur des actions concrètes, comme les fournitures gouvernementales, le commerce international limité et le soutien aux pays producteurs de bois, ont été approuvées. Le Japon y a annoncé son engagement pour une politique de lutte contre l'abattage illégal dans son "Initiative contre le changement climatique du Gouvernement Japonais".
Dans ce cadre, le gouvernement a défini une méthode pour vérifier la légalité et la durabilité. Il a également révisé l'orientation de base pour la promotion de la fourniture en articles environnementaux etc. sur la base de la loi (Loi nº100 de 2000) portant sur la promotion etc. de la fourniture en articles environnementaux etc. du pays etc. et promu la fourniture de bois ou de produits en bois ou à base de bois certifiés légaux et durables par le pays et des institutions administratives indépendantes.
S'appuyant sur les conditions précitées, les présentes Lignes directrices compilent les points à prendre en considération pour la certification de la légalité et de la durabilité par les fournisseurs de bois ou de produits en bois ou à base de bois.
2. Définitions
Le vocabulaire utilisé dans les présentes Lignes directrices est défini comme suit.
3. Méthode de certification de la légalité et durabilité du bois ou des produits en bois ou à base de bois
Les méthodes ci-dessous sont envisageables pour la certification de la légalité et durabilité du bois ou des produits en bois.
Les associations liées aux industries forestière, sylvicole et du bois établissent leurs propres critères d'action pour la fourniture du bois ou des produits en bois ou à base de bois certifiés légaux et durables.
Dans ces critères d'action autonomes sont définis et présentés entre autres le mécanisme de reconnaissance etc. (par ex. jugement et reconnaissance du système de gestion séparée, du système de gestion documentaire) de la justesse de l'engagement du personnel desdites associations s'occupant de la fourniture de bois ou de produits en bois ou à base de bois certifiés légaux et durables, des points à prendre en considération pour la fourniture de bois ou de produits en bois ou à base de bois.
Concrètement, des opérateurs reconnus délivrent des documents (certificats) attestant que la légalité et durabilité du bois ou des produits en bois ou à base de bois fournis sont certifiés, et qu'ils ont été soumis à la gestion séparée aux entreprises acheteuses concernées immédiatement suivantes. La certification s'effectue sous la forme d'une chaîne de certification de la légalité et durabilité par délivrance répétée de documents à toutes les livraisons respectives. (Réf. 2)
(i) Pour la légalité, il faut indiquer sur le certificat que les formalités ont été faites correctement à la lumière des lois et ordonnances concernant les forêts dans le pays ou la région de production des arbres bruts.
(ii) Pour la durabilité, il faut indiquer sur le certificat que les arbres bruts ont été produits dans une forêt sous gestion forestière durable.
(i) La certification de légalité et durabilité sera faite en inscrivant les articles nécessaires sur le certificat. Toutefois, le bulletin de livraison etc. pourra servir de certificat si les articles nécessaires à la certification y sont inscrits.
(ii) En joignant une copie des documents (bulletin de livraison, etc.) existants indiquant des articles identiques à une partie des articles figurant sur le certificat, il sera possible d'omettre l'inscription des mêmes articles sur le certificat.
4. Stockage des certificats etc.
L'opérateur devra stocker les certificats pendant un certain temps et pouvoir présenter les documents connexes etc. si des preuves de la certification lui sont demandées.
5. Vérification et révision des conditions d'engagement
Une commission de concertation composée des associations liées aux industries forestière, sylvicole et du bois, de personnes compétentes, d'ONG Environnement, etc. sera mise en place, qui vérifiera les conditions d'engagement des parties concernées dans le domaine du bois ou des produits en bois ou à base de bois en réponse à la fourniture des pays, etc. en s'appuyant sur l'orientation de base pour la promotion de la fournitures des articles environnementaux etc. et, si nécessaire, effectuera les révisions adaptées aux présentes Lignes directrices.